vendredi 20 novembre 2020

Lockdown 2 : semaine 4

 Après une jolie baisse au début du confinement, les chiffres stagnent maintenant depuis une dizaine de jours... C'est pas catastrophique, mais clairement on n'arrivera pas à un taux de transmission assez bas pour que ça ne re-flambe pas après les fêtes. Rendez-vous d'ores et déjà pour le lockdown n°3. Ca va, on sait faire maintenant.

Beaucoup de voisins ont commencé à installer leurs décorations de Noël, ça me fout le cafard plus qu'autre chose. Un peu comme les gens qui rient super fort quand ils ont envie de pleurer. Cette espèce d'injonction à être heureux-joyeux à Noël va être encore plus dure à vivre cette année me semble-t-il. Des fois, il me semble qu'on se met nous-même des bâtons dans les roues. Bien soulagée qu'on ait résolu la question des cadeaux côté Famille Princesse, ça fait un peu de charge mentale en moins, et finalement, c'est peut-être le cadeau dont on a le plus besoin en ce moment ! ;)

La rencontre avec la SLT pour Dragon2 a été annulée pour cause de caméra cassée (haha, oui, on découvre de nouvelles raisons de repousser les réunions, même en visio), et reportée à dans 2 semaines. On n'est pas à ça près. En même temps, très sincèrement, je ne sais pas trop ce qu'elle va pouvoir proposer. Je suis un peu fatiguée d'attendre de l'aide qui au final s'avère toujours un peu décevante. 

Un des points positifs de cette semaine, c'est un groupe WhatsApp de parents "Special Needs" qui s'est monté dans l'école et ... oh surprise (non), on est beaucoup plus nombreux que ce qu'on croit ! Je compte au moins 8 autistes en incluant les deux miens, et de nombreux parents qui sont encore dans le cheminement AON et compagnie. On explose les stats, mais c'est sans doute lié à un biais de recrutement, l'école étant beaucoup plus bienveillante que d'autres.

Je n'ai pas encore terminé mes devoirs pour les secondary schools.

Dragon1 a eu une mauvaise semaine. Lundi, il a eu un mauvais comportement en classe (étonnamment, le jour où la maîtresse était absente et remplacée...) et depuis, même s'il s'est sincèrement excusé, il a l'impression que tous ses copains le snobent et qu'on murmure derrière son dos. C'est difficile de démêler le vrai du ressenti, mais une chose est sûre c'est que pour la première fois depuis longtemps il ne se sent plus joyeux d'aller à l'école.

Ah, les gamins de 12 ans et leurs dynamiques de groupe... C'était déjà incompréhensible à mon époque, ça reste un peu débile et illogique aux yeux de l'adulte et de la mère que je suis. Et ce n'est pas facile à expliquer à mon grand dadais qui sanglote. Comment on fait pour être un bon parent quand ce genre d'épisode réactive nos souffrances de jeune fille ? Je ne peux clairement pas lui filer des conseils sur comment moi je m'y prenais, vu le désastre. Je stay-listen, c'est tout ce que je sais faire. Et je me sens terriblement vieille quand je lui tapote le dos en disant "T'inquiète, ça leur passera", parce que je sais que c'est la vérité, et je sais aussi que ça sonne pourtant comme une vieux poncif de grand-mère russe.

Bref ! La semaine prochaine, je suis en congés-étude, et je redeviens étudiante. J'ai des tonnes de devoirs à faire avant, mais là aussi, je suis rassurée de voir sur le groupe WhatsApp que je ne suis pas la seule qui galère... En attendant, faut s'y mettre !


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