mardi 8 août 2017

Du neuf !

Difficile de croire que nous préparons déjà la troisième rentrée en Irlande... A la fin de l'année scolaire, Dragon1 aura passé autant de temps dans les écoles irlandaises que françaises, et Dragon2 trois fois plus...

Qui dit déménagement, dit nouvelles adaptations...
La première concerne la nounou, qui est maintenant à 35 min de route, toujours sur le chemin du travail pour moi, mais également loin après l'école. En effet, pour aller chez elle maintenant nous devons forcément passer devant l'école, et j'admets qu'il m'était déjà difficile de réveiller les dragonets à 6h30 pour les déposer quand je travaille, mais je trouve ça encore plus absurde si c'est pour passer devant l'école à 7h20 pour qu'elle y retourne à peine une heure après...
Je cherchais donc une solution pour le matin, et une fois encore coup de bol !

Il existe à 200 m de l'école des dragonets une autre école, publique aussi mais catholique celle-là. Cette école vient de se voir accorder le droit d'ouvrir un afterschool en septembre. Comme beaucoup de choses en Irlande, c'est géré par une compagnie privée qui a des subventions publiques et a le droit d'utiliser une salle de l'école à cette fin. A tout hasard, je me suis fendue d'un petit mail, et il se trouve que l'afterschool n'est pas exclusivement réservé aux enfants de St Nicholas, mais également ouvert à d'autres écoles, et notamment la nôtre :) Et comme c'est la première année, ils ont des places, et voilà donc mes deux loulous enrôlés.

Vu de France, ça ressemble à du péri-scolaire / CLAE. Le matin, c'est un accueil avec jeux libres et petit-déjeuner inclus à partir de 7h45 (et comme c'est à 5 min, il n'y a en gros qu'à se lever et s'habiller), ils conduisent les enfants à l'école à 8h15 (à pieds, c'est juste à côté), les récupèrent à 14h, fournissent un repas chaud, l'aide aux devoirs puis une activité différente chaque jour (sport, cuisine, légos, arts, musique...). Les parents peuvent venir les récupérer à n'importe quelle heure entre 14 et 18h30. Le coût pour tout ça est environ 2 fois moindre que la nounou, puisque pour le coup, je ne les mettrais que les jours où je travaille.

Dragon1 est emballé, Dragon2 dit que ça va s'il n'est pas obligé d'y dormir la nuit quand je suis de garde (autre bon point : MonsieurDragon n'ayant pas 1h30 aller-retour à faire en sortant du boulot pourra garder les dragonets les nuits où je bosse). J'ai expliqué sommairement les difficultés de Dragon2 mais ça ne semble pas poser souci. On verra en pratique ce que ça donne :/

Bon, évidemment, je me sens un peu mal vis à vis de G., la nounou, d'autant que, étant self-employed et n'ayant pas voulu signer de contrat de travail, elle voit d'un coup baisser drastiquement ses revenus sans aucune compensation. Pas de prime de rupture, pas de déclaration Urssaf, pas de calcul savant de 0,015 x le total du salaire brut depuis l'embauche moins les indemnités kilométriques + les congés payés. C'est plus facile pour moi, mais je me dis que l'idéal serait un truc entre les deux.
D'autant que j'aimerais qu'elle puisse continuer à recevoir les enfants s'ils sont malades par exemple, ou aller les récupérer si d'aventure je suis en retard et ne peux pas arriver avant 18h30 (oui parce que les retards sont facturés 7€ par 10 min supplémentaires, je vous promets qui si on faisait pareil au CLAE, ça motiverait les gens à arriver à l'heure...), et aussi tout bêtement pour maintenir un certain lien... Du coup, j'ai dit que je ne commencerai l'afterschool qu'à la mi-septembre pour lui laisser le temps de se retourner et trouver d'autres enfants à garder, et j'espère qu'elle acceptera de continuer à recevoir les miens ponctuellement.

Et enfin, autre côté positif du déménagement : il y a un centre sportif avec piscine à 3 rues de chez nous. Avec les sous dégagés, je compte y inscrire les dragonets pour des leçons régulières le samedi après-midi. Parce que vu comme ils aiment passer du temps dans l'eau et dans la piscine, je trouve vraiment dommage qu'ils ne sachent pas encore nager "nager".

Donc au programme : un peu plus de vie en société, moins de fatigue, plus de temps avec Maman, de vraies leçons de natation. Je suis nettement plus optimiste qu'à la rentrée dernière, j'espère ne pas avoir trop de désillusions !

mercredi 2 août 2017

Bientôt 2 ans...


De retour dans la nouvelle maison après des vacances démarrées à l'arrache dans la foulée du déménagement. Nous avons passé du bon temps en famille, profité de la piscine et célébré le mariage de Tonton J avec toute la tribu des cousins.

Les dragonets sont restés en France pour profiter davantage de papi-mamie / la piscine / la canicule, et MonsieurDragon et moi avons repris le chemin du travail.
C'est difficile de se dire que nous sommes chez nous, tant nous n'avons pas encore eu le temps de vraiment "adopter" cette maison. Je pensais avoir débarrassé la plupart des cartons, mais l'évidence frappe quand on rentre : c'est encore véritablement le bazar, et après le gros coup d'adrénaline de juin-juillet, je n'ai plus aucune force ou motivation pour m'attaquer à ce qui reste... Je me dis que ces jours sans enfants devraient être consacrés à souffler un peu plutôt qu'à encore tout ranger/nettoyer/classer. Et en même temps une petite voix me dit que si je ne le fais pas 1/ ce sera d'autant plus long de vraiment me sentir chez moi et 2/ ce sera encore moins marrant avec les dragonets et leur super-pouvoir d'entropie dans les parages.

Je crois que je vais me fixer un mini-objectif par jour, histoire de ne pas rien faire.

C'est dingue de se dire que ça va faire 2 ans que nous vivons en Irlande, bientôt 1 an que je travaille. Plus de temps que ce que nous avons passé à VF après notre abandon picard.
Certaines choses sont plus faciles, j'arrive désormais à comprendre 80% de l'annonce du commandant de bord dans les avions (échelle non officielle du bilinguisme).

J'ai envie de voyage-évasion, j'ai envie de faire une descente à Ikea pour faire mon nid, j'ai envie d'inscrire les enfants à la piscine et de remettre en eau mon aquarium, mais je n'ose plus de peur des dépenses superflues et de l'avenir incertain. C'est nul.