lundi 30 novembre 2015

3 mois

3 mois, même pas une centaine de jours depuis que nous nous sommes envolés, et l'impression que c'était dans une autre vie.

Petit bilan :

- Vie quotidienne : Nous sommes chez nous. Les enfants ne parlent plus de "la maison" comme de celle que nous avions en France mais bien de celle d'ici. J'ai mes repères dans 2 des supermarchés du coin, la conduite à gauche est devenue automatique, au moins sur les routes que je prends quotidiennement (les carrefours restent compliqués à gérer quand je ne connais pas). On mange moins de yaourts, plus de jelly, j'équeute les haricots verts et je renifle le lait à chaque fois que je l'ouvre. On reste en pyjama le week-end. Pour le reste, on vit pareil.

- Langue : La plupart du temps, la langue ne me pose pas de soucis, j'avais sans doute un meilleur niveau que ce que je pensais. En revanche, quand un employé du KFC à fort accent me demande nonchalamment quelle sauce je veux, ou que l'infirmière du health center commence à me débiter plein d'explications spécifiques au téléphone, je sens mes lacunes. Je sens physiquement mon visage se modifier pour prendre un air hébété, mes yeux cligner, mes cheveux blondir : "Slowly please ?"
Les dragonnets se familiarisent avec les consonnances et les mots courants, mais sont encore à peine capables de faire une phrase, même simple.

- Ecole : Nous avons eu beaucoup de chance de trouver de la place dans une école Educate Together aussi rapidement et pour deux enfants (les listes d'attente atteignent 120 enfants dans d'autres quartiers de Dublin). C'est lié à la nouveauté et à la petite taille de l'école. En revanche, cette même chance nous pénalise car l'école n'est pas en mesure de faire face aux difficultés de Dragon1 (qui certes sont bien supérieures à ce qu'on pouvait attendre). Néanmoins, on va réussir à goupiller un truc, du moins je l'espère.
Après même pas deux jours de la nouvelle formule "1h", la maîtresse nous a convoqués MonsieurDragon et moi pour nous faire part d'un nouveau revirement de situation : après avoir pris l'avis de sa hiérarchie nous allons passer outre l'avis de l'experte et revenir à l'ancienne méthode, celle où je suis présente à l'école 100 % du temps et qui semblait quand même porter quelques fruits.
Apparemment la maîtresse n'était pas non plus satisfaite de cette solution, mais elle ne voulait pas qu'en n'en tenant pas compte nous compromettions les chances d'obtenir un poste de SNA (Special Need Assistant) pour B. Il semble que ça ne sera pas le cas donc, on continue les rendez-vous psy, les formulaires etc, et en attendant je reviens en classe (elle a souligné le caractère très exceptionnel du truc).  Dragon1 aura un programme aménagé pour lui. (Elle a quand même laissé entendre que si elle avait su, elle n'aurait pas accepté son inscription...)

- Boulot : MonsieurDragon nage un peu moins profond dans les eaux troubles de son nouveau travail, quant à moi école ou pas école, il est pour l'instant impossible d'envisager de trouver un emploi.

- Paperasse : D'où la nécessité de recourir aux institutions publiques pour tenter de perdre le moins d'argent possible. Afin d'obtenir le Child Benefit (les allocs irlandaises) j'ai pas moins de 50 pages à remplir, 5 copies certifiées conformes à fournir ainsi que les relevés de comptes de mes 6 derniers mois, le nom de naissance de ma mère, le montant des dernières allocs que j'ai touchées en France et j'en passe...
Je n'ai pas encore ouvert de compte bancaire en Irlande parce que la compagnie de gaz, après avoir accepté de marquer mon nom sur la facture qui doit me servir de justificatif de domicile, a fait une typo sur mon nom, qui du coup ne correspond pas à mes papiers...



- Météo : après un mois de septembre passé à se dire "c'est pas si horrible que ça finalement l'Irlande", l'hiver nous a bien rattrapé. Il fait gris et humide, la nuit tombe entre 16h et 16h15, mais les paysages restent magnifiques.

- Vie sociale : MonsieurDragon rencontre plein de gens intéressants à BigCompany. Il y règne un climat presque "familial" qui fait qu'il y a toujours quelqu'un qui connait quelqu'un qui... Pour ma part, j'ai lié connaissance avec deux-trois parents de l'école. Malgré tout, on se sent un peu isolés (les événements français nous ont touchés mais ne sont pas vraiment importants ici, et il est difficile de s'épancher sur les difficultés des enfants avec le premier venu...)

(A ce sujet d'ailleurs, je ne sais jamais quoi répondre quand on me demande "How are you doing?". Ici c'est une locution, la caissière te le demande après le "Hi" de rigueur, mais je ne pense pas qu'elle s'attende à ce que je lui déballe mes affres ou les raisons de mes cernes. Et ça me gène de réponde "Fine" quand n'importe qui peut voir à ma tête que je suis pas si fine que ça. Fin de l'apparté)

Enfin, il ne reste qu'à espérer que le plus dur soit passé. On entre dans l'Avent, c'est une période que j'ai toujours bien aimée, la perspective des fêtes et d'un retour au bercail (même provisoire)... De quoi tenir bon pour les mois à venir...


vendredi 27 novembre 2015

De l'autre côté

Mercredi, en récupérant Dragon2 de l'école, il se tenait l'oreille en pleurant. Il a même accepté de se coucher en rentrant. Le genre de truc qui n'arrive jamais.
Comme depuis une bonne semaine il est un coup fébrile un coup pas, même s'il toussait un peu moins, je me suis décidée à faire ce que ferait n'importe quelle maman (pas pédiatre, j'entends) : j'ai pris rendez-vous chez le médecin.

(Bon, aussi il a des bouchons de cérumen ++ qui font qu'on y voit rien dans ses tympans, et j'avais pas d'antibios d'avance pour lui)

On a trouvé un cabinet sympa dans le centre du village, il y avait un coin jeux dans la salle d'attente qui a bien plu aux enfants. Le docteur était très gentil, a ausculté mon loulou, a conclu à un tympan un peu rouge (j'ai entendu "je ne vois rien mais c'est sans doute une otite" en langage médecin) et m'a prescrit des antibios.

J'ai payé la secrétaire, elle m'a donné un reçu, nous sommes allés à la pharmacie. La pharmacienne a reconstitué elle-même le sirop et nous l'a donné (enfin vendu) avec une facture.

En tout, j'en ai eu pour 50 € de consultation et 12 € de pharmacie, soit 62 € à avancer pour un enfant qui objectivement ne va pas mal, et une antibiothérapie qui ne se justifiait qu'à moitié. Bien sûr, nous serons remboursés (au moins en partie) par l'assurance privée de MonsieurDragon, mais je me dit que s'il fallait débourser cette somme à chaque consultation à moitié justifiée, les gens y réfléchiraient à deux fois... Je dis pas que c'est bien, hein, mais que le nombre de consultations abusives doit être moins élevé ici quand même.

lundi 23 novembre 2015

L'avis de l'experte

Devant les difficultés de Dragon1, la maîtresse nous avait conseillé de prendre rendez-vous pour un assessment of needs (un genre de bilan multidisciplinaire pour enfants en difficulté), ce que nous avons fait.
Nous avons déjà eu deux rendez-vous à deux endroits différents, avec deux personnes différentes, qui ont conclu qu'il fallait un troisième rendez-vous avec une troisième personne dans un troisième lieu, et m'ont donné un formulaire à remplir.

La maîtresse de son côté a activé la mesure d'urgence scolaire et joué son joker (a priori chaque école a droit à une visite d'un psychologue expert par an, elle l'a utilisé pour B.) Nous avons du remplir deux formulaires, j'ai du cocher plein de cases qui me demandaient si mon fils avait déjà violé ou tabassé quelqu'un et puis ce matin une dame en manteau rouge est venue à l'école.
On m'a demandé de sortir de la classe, je suis restée 5 minutes dans le couloir, redoutant d'entendre des cris, ou imaginant mon fils se réfugiant à 4 pattes sous les tables. Au bout de 5 minutes, ils sont sortis, Dragon1 surexcité qui me cherchait (forcément, personne n'avait pu le prévenir que je partais) et la dame est venue vers moi dans le couloir.

Elle parlait vite et je n'ai pas pu saisir tout ce qu'elle disait mais voici ce que j'ai entendu :
- il est intolérable qu'une maman accompagne son enfant en classe en permanence. 
- franchement, nous aurions pu débuter une prise en charge en France, ça aurait simplifié sa vie si tout avait été fait et qu'il ne s'agissait que de poursuivre une mesure (...)
- j'ai dû mal cocher les cases car il y a des réponses discordantes dans ce que j'ai marqué.
- "j'ai cru comprendre que vous étiez une professionnelle, vous ne vous êtes jamais interrogée sur son comportement ?"
- évidemment, ça irait plus vite si vous vouliez bien faire les tests dans le privé. Que là je vais faire ce que je peux mais...

Bref, la violence de cet échange debout dans le couloir avec quelqu'un qui n'a pas même pris la peine de regarder mon fils dans les yeux ou d'enlever son manteau rouge me reste encore en travers du bide.

Donc soit mon fils est un autiste sévère et putain je suis trop nulle, je m'en suis pas rendue compte, ni en tant que maman ni en tant que pédiatre (pire, peut-être qu'il est juste très mal éduqué et qu'on n'a rien fait pour lui depuis 6 ans), soit le système éducatif irlandais est comme une poule devant un couteau dès qu'un enfant est différent.

Le résultat c'est que l'experte a décidé que mon fils n'irait en classe qu'une heure par jour, 4 jours par semaine. Ca va top faciliter son intégration avec ses copains. Il va apprendre plein de choses c'est certain. C'est super facile d'expliquer à son petit frère qu'il sera dorénavant tout seul pour toutes les récrés. Bref, mon sentiment, c'est que c'est juste une façon de faire semblant qu'il est scolarisé sans trop faire chier l'école.

Bien sûr, c'est sans compter que ça m'oblige à faire trois aller-retours à l'école dans la matinée, que ça grille mes chances de chercher un boulot ("je suis disponible 1 heure par jour, 4 jours par semaine, sauf si bien sûr on me rappelle parce que mon fils essaye de fuguer...") et que ça m'a descendue en flèche dans ma confiance en moi en tant que maman ET que professionnelle (bravo madame).

Je n'ose même pas imaginer ce qui bouillonne dans les neurones de mon intelligent hyper-anxieux.

Ce soir, je suis en colère.

jeudi 19 novembre 2015

Germes et virus

C'est moi qui ai commencé. D'abord comme un bête rhume, puis comme une mini grippe avec fièvre et courbatures, qui a dégénéré en sinusite. Comme il me restait de quoi dans ma pharmacie de docteur, je me suis auto-médiquée. Je sais, faut pas ! Mais c'était quand même plus simple que chercher un GP (General Practitioner, un médecin généraliste quoi) et de m'y traîner avec les deux dragonnets en tentant de les faire se tenir tranquilles tout en répondant à plein de questions en anglais...

Après une semaine complète d'antibios ça va mieux, même si mon nez continue à alterner entre couler sans raison et se boucher par intermittence. Ma consommation de mouchoirs atteint celle des premiers jours de juin, en pleine période de rhume des foins. Sauf sans foin.

Depuis 2-3 jours, ce sont les dragonnets qui toussent (ils mouchent grosso modo depuis leur entrée à l'école). J'en conclue que nos organismes français ne sont pas habitués à l'écosystème viro-bactérien local et que l'immunité savamment construite au fil des hivers de consultations ne suffit pas. Ou qu'on est trop fatigués pour faire face. Bref.

Hier Dragon2 s'est endormi en classe, il avait de la fièvre et toussait tant qu'il a fallu ressortir la Ventoline (bonne pioche : en quelques bouffées il ne toussait plus du tout). J'ai donc décidé de le garder à la maison aujourd'hui, et comme l'école ne peut pas gérer Dragon1 sans moi, nous sommes donc à la maison tous les trois.

Evidemment, ce matin personne n'a de fièvre, et malgré la courte nuit ils ont bien assez d'énergie pour refaire la décoration de la salle de jeux (un train-cabane-hotel de luxe si j'ai bien suivi). Je devine qu'une attaque de fatigue et de mal au ventre va se déclarer brutalement au moment de ranger.
Mais enfin. C'est pas comme si on ratait quelque chose d'essentiel, et on a bien besoin (moi y compris) de lever un peu le pied.


lundi 16 novembre 2015

Le choc...

Que dire ?

Vendredi avait été une plutôt bonne journée. Les enfants ont été sages, on a regardé Mulan, j'ai appelé mes parents en soirée. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu l'idée saugrenue d'aller sur Internet avant de me coucher.

La claque. Passée l'incrédulité initiale, une sensation de malaise réellement physique avec cette pensée "Pas encore...". Puis découvrir petit à petit l'ampleur des événements, imaginer les gens sans pouvoir vraiment concevoir qu'une telle violence gratuite existe, penser aux pauvres internes et aux médecins qui ont tiré la garde du vendredi 13, celle qui gagne le pompon de toutes les gardes de merde du monde...

Ici, on n'a pas la télé, alors les infos en continu nous sont épargnées, mais malgré tout on ne peut pas s'empêcher de suivre les "live", d'essayer de comprendre, de partager un peu, de loin...
Rien n'a changé autour de nous. Ici tout le monde vit pareil, il n'y a pas de minute de silence, pas de deuil national, pas d'état d'urgence. Ici, les enfants me réveillent la nuit parce qu'ils ont peur du vent.

Et tout est nuancé par cet espèce de soulagement coupable, celui qui nous fait penser "punaise, on est partis à temps" et qui serre le coeur en nous faisant sentir traîtres et couards de ne pas être là alors que tant de ceux qu'on aime y sont.

Fort heureusement, a priori aucune de nos connaissances parisiennes n'a été touchée.
Malgré tout, je suis ébranlée mais je le garde pour moi, puisque ça ne se passe pas ici. Qu'il me soit juste permis d'allumer une bougie.

dimanche 8 novembre 2015

La vie à l'école

Devant les difficultés d'intégration de Dragon1 à l'école, la principale m'a proposé de l'accompagner à l'école tous les jours depuis la rentrée. Me voilà donc l'AVS* de mon enfant, ce qui n'est pas une position évidente, mais qui me permet de faire ce dont rêvent tous les parents : être la petite souris qui espionne et regarde comment se passe réellement une journée à l'école...

Globalement, ça se passe quand même mieux pour Dragon1. D'une part parce que je peux traduire / expliquer sans déranger le reste de la classe, et aussi parce que je le connais bien, et que je suis capable de l'isoler rapidement quand il commence à montrer des signes d'excitation trop importants.
En revanche, je l'oblige à faire le travail, quand il pouvait auparavant jouer tranquille dans un coin dès qu'il le voulait. Il râle, mais je crois qu'au fond il est quand même content, surtout quand il arrive à recopier facilement la phrase qui lui semblait insurmontable.
Les autres enfants n'ont pas l'air de trouver ça trop bizarre, et j'aide par-ci par là quand il y a besoin.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'autant observer une classe en France, mais parmi les principales différences, j'ai noté :
- beaucoup de cours "magistraux" se font avec les enfants assis en cercle autour de la maîtresse, mais c'est peut-être lié au faible effectif de la classe.
- le matériel est moderne, avec les cours sur ordinateur projetés sur un écran sensible que les enfants peuvent "cliquer" avec un stylo spécial pour désigner la bonne réponse et déclencher la petite animation qui va bien.
- il y a deux récrés dans la matinée, et deux "pauses repas", à peu près équivalentes. Autant dire que les enfants mangent ce qu'ils veulent quand ils veulent (le sucré en priorité le plus souvent, mais ils peuvent aussi manger leur sandwich à 10 heures et que des fruits à midi... Ils gèrent leur lunchbox tous seuls). Pendant qu'ils mangent, il arrive que la maîtresse passe un petit film, ou le reste d'une leçon. On est loin du "formalisme" de la cantine, et le repas est presque comme une arrière-pensée. C'est étonnant pour les français que nous sommes, mais les enfants semblent s'y faire :)

Les démarches sont en cours pour obtenir une aide plus "officielle", mais c'est comme en France : beaucoup de paperasse et de délais. Et très probablement une nouvelle visite avec une psychologue mandatée par le système éducatif dans les 15 jours qui viennent. En attendant, j'ai des journées bien remplies avec ma double casquette (il a fallu expliquer aux enfants que les câlins attendraient l'heure des mamans, comme pour les autres).
J'espère que le fait de rentrer dans une routine et de pouvoir de plus en plus suivre en classe va aussi aider en soi, même si je ne m'attends pas à ce que les difficultés que nous avions en France disparaissent subitement.

*Auxiliaire de Vie Scolaire : une personne chargée de rester avec un enfant en difficulté et de l'aider au cours de son travail

Halloween

Me voilà de retour après avoir réinstallé mon ordi (il s'avère que 6 ans c'est vieux pour un portable, et mon antiquité ne peux plus suivre la dernière version de MacOS... C'est bête, je vais être obligée de le changer !)

Avec une semaine de retard donc, voici un petit compte-rendu de notre premier vrai Halloween !

Déjà, nous avions la visite de Papa et Maman Princesse, qui ont pu inaugurer la chambre d'amis et le clic-clac king size (approuvé semble-t-il). Le samedi nous avons donc visité Malahide (dont une visite en rosalie du parc du château. Ca n'a l'air de rien mais ça tirait sur les cuisses !)

Puis à la nuit tombante (genre 17 heures), nous nous sommes préparés pour aller "trick or treating" dans le quartier. MonsieurDragon avait enfilé son costume de licorne, et a fait sensation en distribuant ses bonbons :)

Un dragon et un squelette parés pour effrayer les gens ! 

Quant à nous, nous sommes partis sonner aux portes du quartier (les gens qui jouent le jeu laissent les lumières allumées et décorent leur porte, d'autres se contentent de poser un saladier à l'entrée, mais qui est vite dépouillé !)
Miam !
C'est très chouette de voir tous ces enfants déguisés et excités se balader avec leurs seaux / sacs / paniers. Les dragonnets étaient impressionnés au début (surtout que certains voisins n'hésitent pas à faire des mises en scènes un peu macabres :) mais ils ont vite compris le principe de je sonne = j'ai des bonbons. En moins d'une heure, on a obtenu une belle récolte !



Dimanche, nous avons fait du tourisme : nous avons pris le train pour aller à Dublin où nous avons visiter la partie historique de la ville et le musée Dublinia, qui remet en scène les périodes viking et médiévale de façon très imagée et vivante. J'ai vraiment bien aimé !

Happy et Grumpy
Nous avons mangé irlandais dans un pub très typique (the Hairy Lemon) avant de s'arrêter à l'aire de jeux de Merrion square sur le chemin du retour.

Bref, deux jours bien remplis !
Mousse au chocolat à la Guiness 

vendredi 6 novembre 2015

Panne technique...

J'ai au moins deux articles de retard, un sur le week end d'Halloween avec les grands-parents Princesse, l'autre sur l'école avec Dragon1 (dont je suis plus ou moins l'AVS depuis le début de la semaine) oui mais voilà, une mise à jour malencontreuse a failli tuer mon vieil ordi, et quoiqu'il redonne quelques signes de vie, le pauvre n'est pas en mesure d'assurer pour l'instant...

Patience donc !