House hunting, season 2

Ca a été une drôle de semaine... Dimanche, j'ai appris que ma grand-mère était décédée.
Lundi, nous avons reçu un recommandé. Mardi, j'ai été le retirer. Il s'agit de la notification officielle du proprio, nous priant de vider les lieux dans les 42 jours.

Oui, 42 jours. C'est peu, mais c'est la loi (locataire depuis plus d'un an mais moins de 2, c'est 42 jours). C'est peu d'autant que ça nous mène au 25 juillet, date à laquelle nous avions prévu d'être en vacances depuis déjà 10 jours. Soit 32 jours. Soit 1 mois. Pour trouver une maison dans un marché hyper-tendu et organiser un déménagement.

Fastoche. Je suis la reine des cartons. N'empêche que je m'en serais bien passé. On savait vaguement que ça nous pendait au nez depuis que le syndic avait subitement décidé de faire des tests sur le sous-sol de la maison (obligatoire depuis peu pour pouvoir vendre, comme le diagnostic plomb ou termites en France), et nous avait nonchalamment demandé si on était prêts à mettre 600 000 euros pour acheter notre lieu de villégiature.

Du coup, depuis 2 jours, c'est house hunting, le retour. On voudrait pouvoir laisser les enfants dans la même école donc trouver pas trop loin idéalement. Encore plus idéalement, pas plus cher voire, même, pourquoi pas, moins (hautes aspirations). Il faut voir ce que les gens louent pour des prix 2 fois plus chers que ce qu'on avait en France... La maison d'hier n'avait qu'une baignoire + lavabo dans une minuscule salle de bain, un chiotte dans la même salle, un four pré-Mathusalem dans la cuisine et la peinture vert caca qui part en écaille pour 2000 €/mois. Bon le jardin était sympa, ainsi que le salon, mais quand même...

Bref, on tâche de ne pas se désespérer trop tôt, on continue la lutte, 3 autres au programme ce soir.