C'est en prenant ma douche que je m'en suis rendue compte : Garnier, Elseve, Palmolive, Colgate... Bien que tous achetés au supermarchés du coin, nos savons, shampooings et dentifrices ressemblent exactement à ceux que nous avions en France.
Non pas qu'il n'en existe pas d'autres, mais inconsciemment, entre dix marques de shampooings différentes, et avec peu de temps pour lire chacune des étiquettes, ma main attrape ce que mon cerveau reconnaît...
C'est un peu pareil pour la nourriture, que ce soit Belvita, Kellogs, Nesquick ou Yoplait... On comprend mieux pourquoi ces entreprises misent tant sur le marketing, et quelque part ça fait un peu peur de réaliser à quel point nous sommes conditionnés sans même en avoir bien conscience...
Tout ça c'est pas très COP21, mais j'imagine que ça fait partie du processus d'expatriation, jusqu'à ce que de nouvelles habitudes ou de nouveaux conditionnements se fassent, et que je regrette un jour de ne pas trouver en France telle marque que j'aimais bien en Irlande.
Pareil, pour Noël cette année, on a fait travailler Amazon... D'une part parce que c'est plus simple de tout faire livrer en France plutôt que de charger les valises, et de l'autre parce que tout bêtement je ne saurais même pas dans quels magasins chercher quoi ! Je commence tout juste à avoir quelques repères . Par exemple, Eason c'est un équivalent de Cultura, mais qui vendrait aussi à grignoter (enfin de toutes façons tous les magasins ou presque vendent à manger, pharmacies comprises...)
Le seul hic, avec Amazon, c'est que notre fente à lettre dans la porte n'admet pas davantage qu'une grosse enveloppe... Le moindre bouquin, même un petit paquet, ne rentre pas, et je commence à bien connaître les avis de passage verts et blancs de AnPost (la poste locale).
Pour faire simple, les colis sont à retirer dans un entrepôt situé au fin fond d'une zone industrielle à 9 km d'ici, dans les 5 jours, entre 17 et 19 heures. Cela dit, il faut reconnaître qu'ils sont efficaces et que je n'ai jamais fait la queue plus de 2 ou 3 minutes. Il faut juste prévoir 20-25 min aller et autant au retour (les routes sont chargées à cette heure, surtout quand il pleut et qu'il fait nuit).
Pour occuper les enfants, j'emmène la tablette, c'est l'occasion pour eux de faire de l'anglais. (Sainte Tablette... elle rend de grands services !)
Alors j'aimerais un jour acheter ma viande chez le boucher local (quoique j'aimerais en acheter moins, mais c'est une autre histoire), et mes légumes au primeur en face de l'école, mais pour l'instant, c'est quand même plus simple de ne pas trop parler et de rester dans la grande distribution, même si j'entretiens le système...
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