Finalement, Dragon2 continue à aller à l'école pour rien, la directrice m'ayant fait gentiment valoir que j'avais le droit de le retirer mais que s'il était absent plus de 15 jours elle se verrait contrainte de le retirer des listes... Pas sa faute à elle, la pauvrette, elle a pas le choix, hein... Bref, ça devient vraiment difficile de travailler avec elle, mais on va prendre sur nous pour l'instant.
Ce qui me console un peu c'est qu'hier j'ai pu parler à un papa dont la fille présente aussi des difficultés de comportement à l'école et qu'il a un peu le même ressenti que moi.

Chez l'OT, tout se passe bien. Dragon2 s'est très bien intégré, il a déjà une encadrante "chouchoute", il ronchonne parfois mais le plus souvent est fier de montrer l'exemple aux enfants plus petits ou plus en difficulté que lui. Est-ce les leçons d'anglais, le quart d'heure de cours de langue à l'école, le fait qu'il s'intègre enfin quelque part et commence à vouloir communiquer, il progresse enfin en anglais... Ouf ! Finalement, c'est SPOT qui fera l'assessment. J'ai plus confiance en leur objectivité.

Dragon1 quant à lui a effectué sa première semaine complète depuis belle lurette. Youhou !
Je dirais même la première semaine complète sans incident majeur. Il n'a plus son bureau à part face au mur, mais à côté des copains, et sa SNA s'est éloignée et n'intervient plus qu'en cas de besoin. Je suis si fière de lui. (Même si du coup, ça nous complique les choses, vu qu'on ne voudrait pas que tous ces efforts soient réduits à rien si on doit les changer d'école... :P)

C'est pas la joie pour MonsieurDragon et moi-même. Outre ces difficultés, les finances de la famille sont au plus mal, et ça fait bien iech quand on se dit qu'on venait ici pour vivre une belle expérience, que l'on attend encore. La conclusion s'impose d'elle-même : prête ou pas prête je vais devoir re-travailler et vite.
D'un côté j'ai plutôt envie de retrouver une activité, ne serait-ce que pour me sortir de ces histoires de psy/gamins/école qui me bouffent, et peut-être un début de vie sociale, mais je redoute ++ de retomber dans un rythme d'enfer dont je doute que nous puissions, en tant que famille, le supporter.
J'attends des nouvelles de l'agence d'intérim médical. J'espère sans trop savoir si c'est possible une activité de consultation à mi-temps à la clinique du coin, ou bien un mi-temps hospitalier. En espérant que ça paiera suffisamment pour couvrir la nounou et nous permettre de sortir du gouffre.

Est-ce que c'est aussi compliqué pour tout le monde pareil ?